Il y a bien sûr ceux qui n’écrivent pas et qui aimeraient écrire, qui se disent fâchés avec l’écrit, avec la lecture, avec l’orthographe, leur imaginaire, que sais-je. Et qui pourtant sont titillés par cette envie de dire sur le papier… Première chose à savoir : le jugement n’a pas sa place en atelier. Deuxième chose : personne n’est obligé de lire ses textes. Chacun y vient avec le temps, à son rythme, selon son assurance, et c’est cela que favorise l’écriture en groupe.
Comment se déroule un atelier ?
Il commence par une suggestion d’écriture éclairée par la lecture d’extraits de romans, de poèmes, de coupures de presse, de journaux intimes… qui lui font écho. Il se poursuit avec un temps d’écriture, puis est suivi de la lecture de leurs textes par les participants. Aux commentaires de tous se conjuguent les retours de l’animateur sur les pistes à explorer, éventuellement. Car écouter les autres, commenter leurs textes, comprendre aussi comment nos propres écrits résonnent pour d’autres, c’est apprivoiser son écriture, c’est aussi devenir un meilleur lecteur.
Marlen Sauvage