« Je prends les départs. Oui, c’est bien moi, c’est bien mon corps, qui, la plupart du temps, fait le premier pas. Mais pas toujours. C’est bien nous, cet ensemble puissant que nous constituons, lorsque mon sang, mon corps, mon écriture, mon but, nous sommes dûment rassemblés, et il ne manque rien à l’auteur que nous sommes, pas un souffle, pas un nerf, pas une pièce d’habillement et cela depuis les chaussettes. »
Hélène Cixous, Jours de l’an, « Penser n’est pas ce que nous pensons », ed. Des femmes, 1990