Je suis laide ô vivants
comme un cauchemar d’algues
Et mon corps
où tous se sont vivifiés
N’a pas exténué
l’homme de sa haine
bavarde ainsi que son esprit
J’erre
Je sépare mon corps de cendre de la noirceur des vautours
Je ris
Revenante éphémère
Mes pleurs jamais plus ne calcineront mes nuits
Marlen Sauvage