« Les mots sont des voix. Seulement des voix. Ils sont ainsi maintenant. Ils l’ont toujours été. Des voix que nous n’adressons à personne. Nous, nous ne parlons pas aux autres. Nous ne parlons qu’à nous-mêmes. «
Wadih Saadeh, Le Texte de l’absence et autres poèmes, Sindbad, Actes Sud, 2010, p. 74