Le carnet jaune à spirales [ suite 7 bis]

Aujourd’hui, je reviens à l’usage de parenthèses, j’en usais déjà beaucoup depuis ma rencontre avec Claude Simon il y a des années de cela, tout avait commencé d’ailleurs par une histoire de parenthèses, partagée autour d’un délicieux repas, elles m’avaient été volées en quelque sorte, alors je n’y avais plus recours, j’avais aussi délaissé ma bulle car je me sentais dépossédée de son contenu, et je l’avais laissé se vider de sa substance, je l’ai retrouvée depuis, elle et ses parois poreuses, un jour elle m’est apparue vibrante, lumineuse, prête à l’échange, elle n’accueille plus que la légèreté.

Je ne croyais qu’à la force de l’amour pour vaincre la vanité de la vie. Et c’était cela sans doute le plus vaniteux.

Rentrée ce soir tranquillement pour me découvrir « belle comme ma voix qui détache les mots, les frappe ». Partir, partir et revenir.

C’est ainsi que se termine ce carnet à spirales. Il est amputé de bien des passages qui n’ont d’intérêt que pour moi et ma mémoire des événements.

Que finalement je supprime de ce qui était publié, pour le conserver pour moi seule…

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