[Suite du zap book en 2001]
« Tout le blot rassis des vies chétives » in Septentrion de Louis Calaferte.
[Je ne trouve pas de « blot » dans le dictionnaire et n’imagine pas la signification de ce mot.]
Un texte où il n’y aurait qu’un mot sur deux. Tout ce qu’on pourrait mettre entre les mots.
« Ne devrait-on pas pratiquer de la sorte ? Prendre quelqu’un au hasard dans la rue, le faire parler et écrire sa vie ? » J’y avais pensé monsieur Calaferte !
[A douze ans, je voulais être écrivain, et je m’imaginais suivre quelqu’un, l’épier, écrire sur lui… Sophie Calle a fait cela dans Filatures parisiennes. Quant à prendre quelqu’un au hasard dans la rue et le faire parler pour écrire sur lui…]
et encore
« C’est l’ultime fraction de seconde entre vie et trépas qui doit être saumâtre à encaisser. Personne n’a jamais eu le loisir de dire un mot sensé là-dessus. »
[Depuis, il y a eu Les Choses de la vie, de Paul Guimard, adapté au cinéma par Claude Sautet. Est-ce que cela satisfaisait monsieur Calaferte ?]
Allez, séance culture !
…océans de ponant et de levant, les girandoles des verbes, une barbe flavescente…
[J’aime toujours le « beau » vocabulaire…]
Merci, Philippe, je devrais ajouter un énième dictionnaire à ma collection…
Dans le Robert culturel de la langue française, je trouve pour blot la définition suivante :
BLOT {BLO} n.m., reprise ou diffusion d’un mot ancien : milieu XVIIe s. : « prix offert pour un lot de marchandises », XVIe s. : « lot de marchandises vendues en bloc »