Potiche. Ma posture hier soir en présence de J, P et N avec M. bien sûr. Plus que jamais je prends conscience de ma difficulté à parler en groupe, à exprimer une pensée qui va au bout de son argumentation. Devant ce tir groupé, devant l’hostilité à la parole de M. qui a été déployée pendant pour ainsi dire trois heures, j’étais impuissante à dire. Dire qu’il n’y avait d’écoute nulle part, car attendre la réponse de l’autre ne suffit pas à caractériser l’écoute. Aucun n’entendait et au fil du temps davantage du côté JPN, ou ne voulait entendre les arguments de l’autre. M. n’a pas eu le droit à l’erreur. Erreur du mot mal choisi, de l’expression cliché. Cela suffisait à déchaîner les foudres « d’en face ». Et quand j’ai osé évoquer Edgar Morin, ce « Oh ! ce type rigide », comment n’ai-je pas pu répondre qu’on ne pouvait enfermer un tel homme dans une soi-disant rigidité.
MS