Ce petit mot dans mon carnet à spirale me remplit toujours d’émotion. Il m’avait été remis par un détenu lors d’un atelier, de la part de Mathéo (son prénom de l’atelier). Je crois ne plus avoir revu le jeune garçon qui prenait la peine de me prévenir de son absence avec cette sincérité touchante. Le manque de sommeil et les nuits étaient un sujet de discussion récurrent. Leurs nuits résonnaient de cauchemars, amplifiés par leur vie en cellule, la promiscuité, les brimades. Dormir était une fuite parfois, dormir était toujours un cauchemar.
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C’est très émouvant en effet…