Pour un instant accepter la métamorphose et déambuler verticale dans une mer chaude habitée d’éponges, d’algues, de coraux. Vivre en moi l’étrange.
Incliner la tête, et l’inconcevable le vouloir aussi, en eaux peu profondes me mouvoir tranquille et m’enrouler tendre à d’autres couleurs. Déployer ma danse, m’étirer,
me tordre, courber mon corps nu sans perdre mon âme. Errer sans entraves, onduler fragile, aux limbes laisser angoisses térébrantes et rêves obscurs.
[Avec encore un grand merci à Carine !]
Image © Marc Guerra, Des poissons et des femmes, ≠27
Nous poursuivons notre voyage dans l’univers Des poissons et des femmes entamé le 4 janvier et pour une année entière : sur une image de Marc Guerra, j’écris un texte et publie le tout chaque vendredi… jour du poisson !
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merci !:-)
« …courber mon corps nu sans perdre mon âme. Errer sans entrave, onduler fragile »… c’est très beau…