Italie, la région des lacs (≠2)

[Suite du carnet retrouvé, de la marque Wood & Safety Project…]

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DEPENSES

(ticket de 1.790 lire)
Pour les petits pains que nous avons eu du mal à trouver, dans un supermarket fermé (et où on est entré quand même). Alors on a mangé : du bœuf fumé, de l’asiago, de la mozzarella de deux sortes, de vrais petits pains, des petits pains genre suédois + une bière allemande de l’hôtel.

Le soir du 20 mai

Repas dans la chambre de l’Alberga La Perla. Pendant que la cloche de l’église sonne 10 h du soir, l’orage tonne sur le lac Maggiore, et le loulou lit la carte pour la balade du lendemain. Il paraît que « C’est bien, ça va laver le ciel tout ça » (…) pendant que la lumière clignote à cause de l’orage.

Tarego, sur le lac Majeur, mais en hauteur, joli petit village avec église et jardins, grand hôtel (Miramont ?) abandonné, décor de fin du monde (photo) et auberge La Perla pour se reposer des longues balades (chambre n°5).

[Là je regrette la photo de cet hôtel en totale décrépitude. Un décor de roman. Comme ces champs de pneus, ça n’a rien à voir, mais ma mémoire m’impose ces champs de pneus, dans la campagne beaujolaise, il y a des années aussi, et j’avais pensé de la même façon que ce serait un décor pour un monde finissant.]

Le 22 mai

Le ciel était bien nettoyé après l’orage de la page précédente.

Les bruits, les couleurs, les parfums en quittant Tarego étaient ceux de 6 h du matin au lieu de 7 h. Une facétie de M.

[Une facétie dont a ri mon copilote pendant des jours… Car je conduisais pendant qu’il prenait des photos, c’était le but de la plaisanterie : me réveiller une heure plus tôt pour saisir la belle lumière du matin.]

Comme ça, on est allé à Santa Agata alors que le soleil donnait son meilleur, puis on est retourné à Cadenabbia pour un café et des brioches, comme ils disent ici. Face au lac. Un peu touristique, mais sans touristes sauf nous, donc grandiose.

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Petite virée autour du lac Maggiore par Locarno. La Suisse telle qu’en elle-même. De la rigueur partout. Finie la fantaisie italienne et les petites fleurs ou les bosquets multicolores. Des toits gris et le minimum de géraniums. Juste avant la frontière on avise que les Suisses aussi ont des « monstres ». De qualité. Meubles et lits. Et plus loin, un drôle de panier d’osier avec des bouteilles en métal kaki, que l’on s’empresse de mettre dans la voiture sous le regard surpris de deux autochtones, un peu plus loin. Passage de la douane italienne… et dépôt du panier d’osier un peu après dans une poubelle. [Nous étions jeunes et bêtes…] Une propriété éphémère et proportionnellement jouissive.

Le repas de jambon cru, de fromage et de vin du Trentino se déroule à Arcumeggia, la ville des peintres, aux alentours de 14 h 30. Du plaisir à l’état pur et comme on a le coup de foudre pour le patelin aux fresques peintes sur les murs, on reste.

Albergo dei pittore, ça s’appelle, et avec ça l’accueil nous incite à rester. [Au 25 septembre 2013, l’auberge était fermée, selon le VareseNews !]

De l’Italie comme on l’aime, de la douceur, de la simplicité, de la nature où poussent les carottes sauvages, avec vue sur un lac dont on ne sait plus s’il est le Majeur ou le Lugano mais qu’importe. Ici, on s’aime alors on se le dit.

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[à suivre…]

Cahiers et carnets – Des voyages – CIT≠ 2

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