« Aucun mot n’est trop grand trop fou quand c’est pour elle
Je lui songe une robe en nuages filés
Et je rendrai jaloux les anges de ses ailes
De ses bijoux les hirondelles
Sur la terre les fleurs se croiront exilées »
Aragon, La Constellation
Elle rêvait de ces mots-là quand sous un charme un matin de juillet, à moins que ce ne fut en février, il lui offrit un carambar comme quoi la vie fait bien les choses…
Et si on partageait, dit-elle, aussi bien nos pensées nos peurs nos folies ?
De mots écrits en confidences sur le fil du téléphone
S’imposa la reconnaissance
Un matin de juillet
A moins que ce ne fut peut-être en février
Quelques années plus tard, c’était encore le début…
Et quand le début arrive au bout de tant d’années, dit-il, il se pourrait bien qu’il n’y ait pas de fin.
Pour fêter le début ils se marièrent un jour de septembre.
Image ©Marc Guerra, Des poissons et des femmes, ≠47
Nous poursuivons notre voyage dans l’univers Des poissons et des femmes entamé le 4 janvier et pour une année entière : sur une image de Marc Guerra, j’écris un texte et publie le tout chaque vendredi… jour du poisson !
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Ah que j’aime ces femmes-poissons et les textes qui les accompagnent. On les aimerait en recueil, en bouquet, en étal, en plage, en assiette, en filet, en tout ce qui nous les rappelle…
Un grand merci ! Un recueil pourquoi pas ? On y pense… A bientôt sur votre blog !
J’adore ! Bravo Marlen, je te lis souvent, ne commente pas assez. Alors aujourd’hui, je pointe le bout de mon nez…
Bienvenue ! A moi bientôt de commenter ton livre !