Comme l’a dit le grand poète :
A la fin tu es las de ce monde.
Un matin qui n’arrive jamais.
Un bateau qui ne connaît plus
Son port, une mer toujours houleuse
te berce pour te verser au fond
des tourbillons. Un cœur s’écœure
de n’avoir jamais su quand
sa voile ferait bon port…
Quand cesseront de saigner
ton corps et ton cœur ? Quand
cesseront tes yeux de verser leurs
diamants ? Dis-moi, quand cesserai-je
de dire quand ? Que te faut-il
de plus ?! après un cœur écrasé ?
Une vie au goût amer et acerbe ?
Je n’ai plus de force, vois-tu
Alors pourquoi sans pitié me mènes-tu
à ma perte ? Tu es ce destin fatal
Qui s’acharne sur moi. Sous le masque
de l’amitié se dissimule toute la haine,
toute la rage, toute la férocité, toute la brutalité,
tout l’effroi, tout le noir, tout le désespoir
Et la mort
Tu veux tuer, massacrer sans entendre
ta proie gémir. Tu veux abattre sans voir
ta victime bouger. Tu veux faire taire en moi
la volonté, le désir du bonheur. Tu ne cesses
de me juger et de me condamner. Pauvre que je suis.
Le monde sous tes pieds ne cesse de t’applaudir
et ne cesse de me démentir et de me juger
et de me condamner. Sois heureux. Car
ta proie n’a plus de voix. Ta proie n’a plus
de cœur. N’a plus de vie
A la fin tu es heureux dans ton monde
Un monde où je ne suis plus
Sois heureux alors avec toute ta compagnie…
D. Anissa
Merci beaucoup de nous l’avoir partagé.
J’ai beaucoup aimé.
Merci à toi, Mehdi, de ta lecture et de ton commentaire.
Les siècles se succèdent et toujours, des gens las…
Entre poème de désamour et cri devant l’injustice de la violence ou du destin, que ce texte est beau…
Je transmets à Anissa qui appréciera, sans aucun doute !