DES LITS, DéLIRE, DéLIT, DES LYRES, DèS LIRE, DéLIE, DES LIRE
Ali et Anne-Lyse sont liés de façon illimitée. Ils se délitent au lit avec délice et volubilité.
– Ô ma lilliputienne, ma Lilith, laisse-moi être ton lycaon sublime, ta libellule délicate, laisse-moi ligner sur ta peau lisse des collines ursulines, laisse-moi utiliser mes lèvres lippues pour décliner la liqueur libidineuse de nos liesses libertines, libère la malice de ton calice en trivialité délirante, laisse-moi être ta licorne liégeoise, ta limande limousine, ton lion lituanien…
– Ne mollis point mon Ali de silice, tranquillise ta littéraire pluralité, je suis en liquidité surréaliste, mon Clitandre de tourmaline, ma libellule hooligan, ma sylphide maléfique, à califourchon jouons à méli-mélo jusqu’au torticolis, fi des civilités, soyons indélicats, spolions le living-room, sollicitons un saut-de-lit à Orly, démobilisons-nous en Italie, au Liechtenstein, soyons élitistes, équilibristes, point de nullité dans nos valises, mais du propolis, des litchis, et de la réglisse, ça revitalise et mutualise les métabolismes.
– Ah ma pouliche de Tripoli, laisse-moi être ton Ulysse de la tyrolienne, ton Staline du stimuli, ton polichinelle particulier, rien ne rivalise avec ma panoplie de préliminaires spécialisés, je réconcilie le silicone et l’intelligence, je suis un satellite polisson atteint de somnambulisme, avec moi pas de spleen, je suis solide et solidaire…
– Rapplique avec ta tirelire l’Alinéa de la praline, j’ai pour toi ma saligaude tulipe, ma Rosalie de la frivolité, mon alcaline de la réalité…
Ainsi va leur normalité établie, sans moralité universalisée, mais du symbolisme tout en reliefs et en replis !
L’izabo48forever;D