
« Ces nuages ont l’air mauvais, rangés et déterminés ainsi qu’une armée de métier. D’ailleurs le temps vient de changer brusquement comme si l’hiver s’impatientait, s’annonçant de très mauvaise humeur et bousculant l’automne de bourrasques menaçantes pour lui prendre sa place au plus vite, choisissant un des derniers jours de novembre pour vider bruyamment les arbres en moins d’une heure de leurs feuilles recroquevillées à l’état de souvenirs. Climatiquement parlant, on est en droit de s’attendre au pire ». (Je m’en vais – Jean Echenoz – chap. 34 – Les Editions de Minuit – 1999)
Une proposition de Monique Fraissinet