©Marlen Sauvage ©Marlen Sauvage
Je n’avais pas pris mon appareil photo, mais seulement mon téléphone mobile. Et ce qu’il déforme à souhait me plaît davantage que tout le reste !

Saint-Emilion, c’est ce pan de mur, première image dans ma mémoire biscornue de cette ville et de la virée – à moto ? en voiture ? – les deux sans doute, à des années de distance.
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J’ai déambulé dans les rues vides avec dans la tête la nouvelle de la disparition de Silvère, ajoutant à mes souvenirs de Saint-Emilion celui-ci d’un départ attendu et pourtant source de chagrin. Tous les oiseaux sur mon chemin me rappelaient cet homme qui les a si bien aquarellés, évoquant aussi pour moi l’envol d’une âme vers, je l’espère, une autre vie plus lumineuse.

Saint-Emilion, c’est aussi ce restaurant dont la façade n’était pas aussi rutilante, me semble-t-il… et revient aux papilles la saveur des gambas grillées au pastis, dégustées dans l’arrière-cour, sous des arbres protecteurs. Il faisait si chaud alors !

MS