
« Un haïku n’est pas un poème, il n’est pas littérature ; c’est une main qui fait signe, une porte à moitié ouverte, un miroir nettoyé. Il est une manière de retourner à la nature, à notre nature lunaire, notre nature de fleur de cerisier, notre nature de feuille qui tombe, en bref, à notre nature de Bouddha. Il est une manière par laquelle la pluie froide d’hiver, les hirondelles du soir, même le jour dans sa chaleur et la longueur de la nuit prennent réellement vie, partagent notre humanité, parlent leur propre langage silencieux et expressif. »
R.H. Blyth cité par Eric W. Amann, in Haiku II, 4 (1969) .