
Quand te submerge la nostalgie
Repousse-la vers l’horizon extrême
Oie sauvage fendant les nuages
Tu portes en toi la morte-saison
Roseaux gelés arbres calcinés
Ployés en bas sous l’ouragan
Oie sauvage délivrée des haltes
Libre enfin de voler, ou mourir…
Entre sol natal et ciel d’accueil
Ton royaume unique : ton propre cri !
François Cheng, Le Dit de Tianyi