Carnet des jours (63)

© Marlen Sauvage 2016 Mes carnets, ma mémoire…

Mercredi 1er février 2023
Jeûne hydrique. Hier, tout à fait sec et facile pour moi. J’ai noté « Dates Québec, billets » dans mon carnet, mais ce n’est pas encore le jour !

Vendredi 3 février
La Montagne, au cinéma de Vaison-la-Romaine. Peu d’émotion, des personnages distants, avec lesquels je n’accroche pas vraiment. Mais une quête qui explique l’aventure, même si on aurait envie d’un peu plus de partage.
Commandé le livre publié chez Tarmac, de Laurent Margantin. Le titre ?
Je renonce à refaire ma carte d’identité qui ne réapparaît pas… 
Terminé l’écharpe-châle.

Samedi 4 février
Coup de fil à Jo, elle cherchera une carte du Cateau pour la couverture de mon bouquin.
Rendez-vous avec la frangine pour la braderie Saint-Vincent. Je rentre avec une veste que je ne garderai pas !
B. emporte 2 livres sur les Cliche à Guérande pour les neveu/nièce.

Lundi 6 février
Cours d’italien, de moins en moins nombreux avec le temps, mais c’est circonstanciel semble-t-il. Rendez-vous avec Monsieur C. cet après-midi pour un accompagnement qui durera près de deux heures.
Plus de box donc plus d’internet à l’appartement…
Re-visite de l’appartement au-dessus par M. Qu’est-ce que j’aimerais l’avoir comme voisine !

Mardi 7 février
Grande marche qui me scie les hanches ! Mais comme il est bon d’être dehors longtemps !
Flûte ! Deux autres acheteurs potentiels… M. n’est plus sûre du tout de pouvoir rester dans la course.

Mercredi 8 février
Coup de fil du soir de ma Julie. Sacha prétextant la peur « des organes d’un animal » vus dans un livre, vient la retrouver dans son lit, histoire de profiter de notre présence ! Quel fripon ce petit bonhomme !
En pleine lecture de la bio de Mishima… Quel drôle de type… Quelle écriture pourtant dans mon souvenir ! A relire donc.  Kawabata me paraît si doux et si serein à côté de cet homme tourmenté, égocentrique, fanatique…

Jeudi 9 février
Je décide aujourd’hui de publier ici le cahier de raison retrouvé parmi les dizaines de carnets « à jeter »… A le relire, j’ai pas mal ri quand même, me demandant comment je parvenais à occuper autant mes journées quand aujourd’hui trois objectifs me paraissent un maximum…
AG Chrysalide ce soir.

Vendredi 10 février
Le moment phare de ma journée : réflexologie plantaire chez S. Une heure et plus de soins, mes pieds étaient « contents » me dit-elle ! Volé plus que marché en la quittant. Quelle joie d’avoir rencontré cette femme compétente, exigeante et courageuse. Ça doit aller ensemble.

Samedi 11 février
Julie fête ses 44 ans aujourd’hui… Hier c’était Mitsuko et ses 18 ans… Demain Cédric, 45 ans.
Repas entre amis ce soir, chez G. Tempête tropicale annoncée à La Réunion…

Lundi 13 février
Italiano, vero… La pioggia au programme ! Voilà qui ne nous rajeunit pas non plus !

Mercredi 15 février
Séance bains de pied chez K. En réalité un « spa ionique », dont je découvre la fonction… et c’est impressionnant ! Après trente minutes, l’eau est noire de toxines et de particules qui surnagent… Il faudrait 14 séances tous les 3 jours pour une cure active… En échange, coupe de cheveux pour K.

Vendredi 17 février
Je dois écrire prochainement au jour le jour dans mon blog, mon défi du moment après avoir acheté 40 exercices pour le carnet d’écrivain, de François.
Déjeuné dans le délicieux restaurant La cuisine du marché pour cet anniversaire, des plats aussi beaux à regarder que bons à déguster, un cairanne 2020, très apprécié. Spa ionisant chez K. où les toxines sont apparemment celles de métaux lourds si l’on en croit le code couleur de l’instrument. Séance ostéo chez Sophie D. aux mains d’or et à l’approche fine et sensible. Foie en compote si je peux dire après les traitements successifs pour bronchites, tendinite et sciatique (qui n’en est pas une)… Bref. Il faut bien vieillir dans son corps à défaut de vieillir dans sa tête.
Terminé ce soir la lecture du Bateau-usine de Kobayashi Takiji, édifiant, terrifiant, d’autant que je découvre la fin terrible de cet auteur torturé par la police politique de l’époque, au Japon donc, en 1933…

Samedi 18 février
Commencé ce soir Le grondement de la montagne, de Kawabata, acheté à Aix. Pour me remettre du choc de la série L’effondrement, suivie de la conférence d’Yves Cochet en 2019, à Nantes… Pessimiste mais probablement proche de ce qui nous attend… bien que les dates qu’il annonce me paraissent très proches dans le temps (2030). Mais est-on jamais préparé au pire ?
Petite marche dans la fin d’après midi depuis le pont de l’Europe jusqu’au terrain de sport et retour par le pont roman, pour constater l’allongement des jours. Les bois sur les montagnes alentour étaient rouges dans la lumière du soir. Cet après-midi, rassemblé quelques textes autour des villes et des maisons. Une cinquantaine de pages dont j’aimerais faire « quelque chose », à réécrire bien sûr et poursuivre… Reçu ce matin, à ma grande joie, Aux îles Kerguelen, de Laurent Margantin.

© Marlen Sauvage – Pont roman, Nyons

Mardi 21 février
Mes notations du jour en autant de fragments, de lambeaux, pour la première proposition du Carnet d’écrivain. Un bain de pieds ionisant, encore, l’eau change de couleur, dirait-on.

Jeudi 23 février
Supervision Chrysalide, si riche, si animée, avec des questionnements sur notre écoute « passive » face à quelqu’un de haineux, et la posture inconfortable alors de l’écoutant. « Les conflits extérieurs viennent réveiller en nous un conflit intérieur irrésolu », rappelle le psy…

Samedi 25 février
Journée Gaillards d’avant… et gaillardes, du coup ! Accueil du chœur des Lyonnais, repas concocté par les dames et quelques messieurs, 60 personnes tout de même dans cette salle municipale, une ambiance du tonnerre et un concert magnifique ensuite à l’église Saint-Vincent. Plus de 220 personnes, nous avons dû fermer les portes et refuser du monde…

Lundi 27 février
Cours d’italien et visite à Claude C. plus en forme, me semble-t-il.

Mardi 28 février
Un CA bien houleux en début de soirée, et puis le repas partagé qui résout (presque) tous les conflits. « Réunissez les équipes autour d’un bon repas et d’un bon vin et vous réglerez bien des tensions », me disait jadis Jack D., directeur du département Réseaux et Transmission de données, à Alcatel, en… 1984 !

MS

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