Allez, je vous le dis : en réalité cette proposition est la n°12 mais c’est par erreur que j’ai planché sur celle-ci. Je l’ai écrite ce matin, éclairée par le soleil du jour, 19 °C dans l’appartement, 12 °C dehors, une énième bronchite en voie d’extinction. Le thème était « la grisaille, les dessous », je vous épargne la mise en bouche de François Bon dans ses 40 exercices pour le carnet d’écrivain, et je ne sais si je réponds vraiment à la proposition. La n°11 sera pour demain.

Trouver les mots pour donner de la situation la version la plus factuelle, sans trop de détails pour éviter que des images ne viennent se greffer sur les paroles choisies, répondre aux questions de la manière la plus plausible, sans trahir les confidences recueillies, expliquer ce que l’on a compris soi-même et finalement se rendre compte que tout cela est vain car sujet à interprétation | Derrière le sourire, comprendre la contrainte, dans les gestes amples, percevoir les tremblements, sous la voix sonore, entendre les sanglots diffus | Les deux tasses et la tisane au miel, un nouveau rituel ?, mensonge qui se déroule d’abord à l’insu de la visiteuse mais que celle-ci entrevoit au hasard d’un aveu malencontreux | La visite imprévue de l’immense appartement-musée et les retours dans le passé pour en raconter l’histoire, la quête de l’approbation des visiteurs quant à la beauté du lieu, et puis le constat plat et lucide que l’âge venu, il faut abandonner toute velléité de revenir vivre ici, que peut-être la sagesse pointe derrière cette décision.
quand je me disais que la bronchite était de saison (mais moi me fait faire fautes de frappe en pagaille et fait de mon cerveau du mou de chat, pazs assez tout de même pour m’empêcher d’apprécier ce « plus jamais »‘
La « sagesse » reste dans la bouche du personnage, pas dans celle de l’auteur (moi par conséquent !). Celui qui parle se juge sage, quant au lecteur, il a le choix ! Merci Amélie, pour ta présence assidue !
Peut-être la sagesse pointe…
Mais comment en être sûre ? Ce n’est sans doute pas nécessaire finalement ):