Carnet d’écrivain #26

Un exercice d’observation, mené donc durant la journée qui vient de s’écouler, qui conduit à transcrire ce qu’il en resterait de net et de flou… 

© Marlen Sauvage 2019

La difficulté d’une conductrice à se garer, à quatre reprises autant de marches arrière et avant pour tenter d’occuper une non-place, un espace triangulaire normalement interdit. Mais quel est le prénom de la participante à l’atelier d’italien rencontrée sur ce même parking, son sourire et son allure encore si présents ? Les paroles d’au revoir perdues alors que l’on constatait dans le même temps la pression de la poignée de main. Le souci permanent de manquer l’heure du départ, d’arriver en retard au rendez-vous, et l’inattention accordée au contenu de la visite qui le précède. La simultanéité des sons, celui de la voiture – qui passe à toute allure dans la rue devant la maison – et les trilles de cet oiseau – non identifié – qui en surpassent le bruit… Le véhicule s’éloigne, le volatile est resté tout proche, dans la haie de laurier.

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