« Affûtez, condensez… ce que dans une journée on n’aurait pas dû… » voilà en gros la consigne…

Pas faute de s’être tâtée pourtant | et pourtant partie d’un bon pied ce matin | rejoindre les cinq cents autres sur la place du marché | immobile pendant quarante minutes à tenter de comprendre ce qui se racontait dans le micro et dans le porte-voix | applaudir les lycéens | piétiner sur des centaines de mètres | entendre d’un seul coup crier ses genoux et ses hanches | danser d’un pied sur l’autre | avancer en grinçant des dents contre les nantis de ce monde | une petite voix te dit ça en valait la peine | et l’autre tu n’aurais pas dû |