Cette avant-dernière proposition du Carnet d’écrivain (40 exercices pour le carnet d’écrivain, éditions tiers-livre) fait appel au rêve comme matériau d’écriture… Comme je les consigne ici dans une série intitulée Rêves – bien qu’il paraît que c’est ce qui intéresse le moins les lecteurs (tant pis) – j’ai passé en revue les thèmes récurrents et retenu celui de la claustrophobie.

Ce sont de grands espaces – salles d’exposition, pièces d’accueil, immenses chambres, routes – où la tonalité reste blanche quel que soit le rêve. Blanc, lumineux, clair. Des espaces peuplés d’inconnu.e.s que je croise, auxquel.le.s je parle parfois, qui me questionnent… Je suis toujours accompagnée de proches, d’amis. Invariablement, à un moment donné du rêve, quelque chose vient « recouvrir » un morceau de l’espace : rambarde, route… Cela prend la forme d’algues, d’eau mazoutée, de goudron… Des rêves assez souvent liés à des morts proches ou advenues.
L’univers des rêves est un métavers avant la lettre et tant mieux, on se passe de ce dernier dès que l’on ferme les yeux, que l’on soit éveillé ou endormi. 🙂