
Le récit est sous-titré « La maladie comme drame et comme comédie ».… Il date de 2017, l’année où meurt Ruwen Ogien. Le philosophe raconte ici son expérience du cancer, son parcours en tant que malade, souvent avec humour et dérision. Ce qu’il questionne surtout, c’est cette propension à croire que la souffrance nous enseigne quelque chose, qu’elle permet de s’élever spirituellement, qu’elle « rend plus fort », que le défi qu’elle suppose enrichit forcément celui qui subit la maladie. Aux défenseurs du dolorisme, Ruwen Ogien oppose la pensée d’un philosophe « analytique », nourrie de regards amis, scientifiques, écrivain.e.s, docteurs…
Quelques titres de chapitres, pour avoir une idée du contenu de cet essai : La maladie sans métaphysique / Les philosophes ont des soucis de santé comme tout le monde / Pourquoi faudrait-il être « résilient » ? / Les cinq stades du deuil : une fantaisie « New Age » / Les malades ont-ils une supériorité intellectuelle et morale sur les bien-portants ? /La souffrance ni nécessaire ni suffisante / Politiques de la maladie…
@Amélie Je n’en sais strictement rien ! Et je n’ai pas vu le film… Mais je vais remédier à mon inculture et trouver le livre que tu m’indiques !
J’ai lu l’un de ses ouvrages, ton article lui donne un nouvel éclairage…
@Amélie Je connaissais de lui Philosopher ou faire l’amour, tout un programme !
Un rapport avec le film « Peindre ou faire l’amour » ?
De mon côté j’ai lu « L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine »… Tout un autre programme !