
© Patricia Lacourte 2023
Je voudrais dire le pollen du monde, le plaisir de butiner chaque jour des sucs et des parfums nouveaux, de se tapir sans devoir la moindre prière dans le saint des saints des corolles pour écouter le « qu’en dira-t-on » des buissons.
Celui qui ne sait quitter sa maison, celui-là sera condamné à la réclusion des enclos. À l’indécouverte des seuils et des chemins. À l’ignorance des vents. À l’absence des sillages.
Jacques Lacarrière, Le géographe des brindilles, ed. Hozhoni, 2018.
Merci à Patricia Lacourte qui m’envoie cet extrait et son image si bucolique !