Un standard de Barbara à mon répertoire depuis longtemps… et retrouvé donc tout récemment. Merci encore à Stan, mon gendre québécois, pour son travail de pro sur les enregistrements.
Je poursuis avec cette chanson d’Isabelle Mayereau, je comble les vides de l’écriture… « Une vie en éclats » prend son temps pour se dire car je lis aussi quelques livres en lien avec mon récit…
Une chanson que nous ne jouions pas à l’époque du Grenier de la Remarde (1987-1994), asso culturelle en région parisienne, et qui est donc une nouveauté pour nous, enregistrée en janvier dernier itou…
Une version d’Amsterdam où Didier Sauvage m’accompagne à la guitare… Reprise en janvier dernier après de nombreuses années sans chanter et jouer ensemble. C’est imparfait, mais enfin, voilà, juste pour le plaisir du partage ! En attendant une suite à « Une vie en éclats »…
Dans la vidéo qui suit, les peintures sont de Stéphanie Heendrickxen et la voix qui les porte est celle de Julie Heendrickxen, sa jeune sœur… mes filles. A l’époque de cette voix, Julie avait 18 ou 19 ans, elle répétait pour un concert donné par l’association du Grenier de la Rémarde, à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Didier Sauvage l’accompagne à la guitare. Le Grenier, c’est un peu une histoire de famille, nous étions tombés dedans à notre arrivée dans le village, pour y faire du théâtre, fin des années 80 ; finalement nous étions mieux dans la musique et le chant, et nous proposions des soirées « cabaret », sans prétention, pour le plaisir. Julie y a trouvé sa place quelques années plus tard. Souvent, les spectacles étaient dédiés à des résidents de maison de retraite, au bénéfice des Restos du Cœur, etc. Quant aux images de Stéphanie, bien qu’elle ait depuis une petite vingtaine d’années élaboré une œuvre singulière autour des animaux ou des humains et de leur part animale, elles disent quelque chose d’elle enfant, lorsqu’elle imitait les cris des animaux à l’âge de deux ans déjà, qu’elle était à l’affût de la moindre petite bête, et que spontanément elle allait vers toutes, petites et grosses, sans crainte. A six ans, comme elle dessinait très bien, il était clair pour moi qu’elle s’acheminerait vers une carrière liée au dessin, ce qu’elle fit à 17 ans, en intégrant l’école d’arts visuels d’Orléans, juste après son bac. Son dada, alors, c’était la gravure… Je pense que cette touche est encore visible dans ses travaux actuels. Tout ce que je retiens de ces images et de cette voix, c’est une belle humanité, une grande tendresse pour la vie. Avec les années (20 ans !), il me semble que cela éclate encore davantage aujourd’hui !
Je partage ici mon cadeau de ce soir, un cadeau familial, celui de la voix de ma fille Julie sur le film d’un très beau jardin à Bandol… et sur une musique interprétée à la guitare par Didier Sauvage. Merci à toi, Didier !