Rêves (12)

Dans la nuit du 6 au 7 avril, j’ai fait une série de rêves dont je me suis souvenue par bribes ; la veille j’avais regardé un policier assez violent…. Tout cela a peu d’intérêt en soi, je le transcris avec l’idée d’un possible matériau d’écriture…

© Marlen Sauvage

1er rêve :
Un groupe d’hommes – huit ou dix – débarque dans le bistrot que je tiens, un beau bistrot avec un comptoir tout en bois blond. Je les vois arriver avec étonnement, je ne les connais pas. Ils viennent de faire une balade me disent-ils, qui s’est mal terminée : « Il s’est passé quelque chose qu’il vaut mieux taire », me dit l’un d’eux.

2e rêve :
Il est question d’une famille où couve la mésentente, il y a deux couples de jeunes, des parents, une maison et un jeune homme qui sait que tout va exploser mais qui laisse faire jusqu’au drame. Il souffle dans un énorme tuyau noir (sa tête pourrait tenir dedans !), d’où va sortir un autre souffle destructeur.

3e rêve :
Arrêtée par les flics sur la route, enregistrée (?), il me manque deux sachets (de quoi ? mystère. L’influence du policier de la veille, avec une histoire de drogue !). Plus tard, alors que je suis passagère dans la voiture d’un ami, il se fait arrêter pour les mêmes raisons que moi, mais à moi, une femme flic donne des affaires pour bébé. Je la trouve sympa, je le dis à mon pote.

4e rêve :
Je suis avec une famille qui a une jolie petite fille. Elle déménage d’un appartement vers une maison située un peu plus bas dans la même rue du village. L’enfant m’aime beaucoup, je la prends dans mes bras avant d’entrer dans la maison.

Carnet d’écrivain #35

Ça m’arrive plus souvent qu’à mon tour ! Oublier les noms de lieux, de poètes, des titres de film, d’œuvres ultra connues, des compositeurs, un peu moins des noms de romanciers, mais je ne me berce pas d’illusions… c’est la proposition n° 35 des 40 exercices pour le carnet d’écrivain, et ça donne ceci…

© Marlen Sauvage 2019

Tu as vu Orgueil et préjugés ? Trois fois oui. Et Raison et Sentiments ? Humm… je ne sais plus, pourquoi ? Love and friendship ? Ben, non mais pourquoi ? [Je ne sais pas pourquoi justement, je cherche à retrouver un titre de film dont je ne sais strictement plus rien, ni le réalisateur, ni les acteurs, à peine une ambiance, et en tout cas même pas une histoire] Jane peut-être ? Je crois, oui. Mais c’est quoi ton souci ? Et La leçon de piano ? Oui, oui, Oui. Avec La leçon de piano, je comprends que je débloque totalement… Je tourne autour de quelque chose de vraiment flou, car si Jane Austen inspire les trois premiers, c’est d’une autre Jane dont il s’agit ici, Jane Campion, mettant en scène un roman d’une autre Jane. Je vais y arriver… Et ça y est, ça me revient, oh ! pas tout de suite ! Une fois que j’ai lâché l’affaire, décidé que ma mémoire me ferait défaut une fois encore, que je perdais la boule, que ce que je croyais impossible était entrain de m’arriver, quand j’ai juré in petto x fois de suite… Emma Thompson, Antony Hopkins, et le titre du film, le titre, le titre… Les Vestiges du jour ! Réalisé par James Ivory ! Il m’a sans doute fallu passer par trois Jane et une bonne dizaine de minutes pour arriver à James, c’est ce que j’en conclus sur les méandres de ma mémoire.