Carnet d’écrivain #1

Reçu récemment 40 exercices pour le carnet d’écrivain publié par François Bon aux éditions du Tiers Livre et décidé de mettre en pratique durant 40 jours lesdits exercices puisque l’écriture doit être quotidienne. Et nous verrons ce que je peux tenir, de mon côté, et non en atelier, soutenue, stimulée par des dizaines d’autres participants comme ce fut le cas dans les nombreux ateliers proposés par François. Je n’indique pas la proposition, j’y réponds seulement. Je suis très scolaire, j’ai toujours tendance à me tenir aux exigences d’une contrainte parce que j’imagine que derrière, il y a des enjeux spécifiques, et que ceux-ci ne m’apparaîtront que plus tard. Le plus souvent, c’est ce qui arrive. En trois mots, je fais confiance !

@ Marlen Sauvage 2019

Réécrire ce long texte qui rassemble plusieurs dizaines de fragments autour des maisons et des villes m’a occupée une partie de la matinée. Comment poursuivre, quelle légitimité donner à cet ensemble ? A ce questionnement ouvert, le clavier semble avoir répondu par une réponse fluide. Et c’est Emmanuel Carrère dans Yoga qui vient me rappeler ce que POL lui avait suggéré : écrire sur un clavier en utilisant tous ses doigts permet d’écrire non seulement plus vite mais autrement. 

« Faut-il travailler moins ?, par Chrystel C.

Pourquoi je travaille et pourquoi CE travail-là ? En bref, à quoi je sers ? Le travail m’aide-t-il à aller mieux ou bien contribue-t-il à me rendre plus malade encore ? Quand je ne travaille pas pendant plusieurs mois, force est de constater que cela me manque, je me sens isolée, inutile, sur la pente de  la « débilisation », et quand je travaille trop, je me retrouve prise dans un tourbillon sans fin, dans un temps qui ne cesse de filer, sans moi, presque sans moi, je sens l’épuisement me guetter à chaque coin du jour, ou de la nuit d’ailleurs, mes jours comme mes nuits se confondant parfois sans transition aucune. Je rêve d’un temps où j’aurai le temps… L’insatisfaction à chaque coin de rue… Comment sortir de cette insatisfaction quotidienne, du doute permanent, de la culpabilité au réservoir inépuisable ? Sans doute les deux pieds devant… Si je cesse de vouloir toujours mieux, c’est que je serai morte. A quoi me sert alors de travailler ? A lutter contre mes démons, à mettre en sommeil ces idées morbides, à garder en suspens mes pensées les plus noires. Oui, mais où placer le curseur entre le travail qui avilit et celui, source de bien-être, qui nous épanouit ? Comment doser cette histoire-là ? Avec quelles épices pour en relever la saveur sans s’arracher la gueule, sans se tordre de douleur ? Avec quels condiments savamment associés, pour obtenir un mélange de couleurs agréable au regard, une odeur qui met en appétit, un goût suffisamment subtil et délicat pour donner envie de poursuivre encore, avec la certitude qu’on ne va pas s’empoisonner, qu’on s’en sortira vivant, que tout se passera bien. Le travail, une petite cuisine interne. 

Texte : Chrystel C.
Ecrit en atelier en 2018, groupe de Florac.

Liste, par Bluette

Sortir le sanglier du congélateur.
Aller cueillir des champignons.
Carottes : au jardin.
Persil et laurier : jusqu’ici, tout va bien.
Du vin blanc, il en reste.
Bardes de lard demi-sel… Bardes de lard demi-sel…
Aller au village chercher du lard demi-sel.
Ne pas oublier de le faire tremper… se rappeler la morue de la semaine dernière.
Vérifier, tout de même, s’il ne reste pas un bout de lard au saloir.
Annuler la descente au village s’il en reste.

Faire un brin de ménage dans la cuisine, la salle de bains, le salon, les chambres, non, pas les chambres. Il n’y a aucune raison qu’ils aillent dans les chambres !

Et les enfants ?
Penser aux enfants.
Vont-ils aimer le sanglier ?
Soupe de potimarron au cas où, pour les enfants, ça leur fera penser à Halloween. En même temps, du sanglier, ça peut leur rappeler Obélix, c’est quitte ou double. Ne prenons pas de risques ! Potimarron.
Le plat, c’est tout vu !
Pour le dessert et pour l’entrée, que du tout simple : petit mesclun du potager et sorbet de framboises tout frais, à faire turbiner pendant le souper.

M’y mettre dès le matin.

Cuisiner tout le jour, me tenir prête, quand ils arrivent, à entonner l’apéritif. Pas trop copieux, l’apéritif, ou ils ne mangeront plus rien. Il faut quand même les leur faire goûter, toutes ces mignardises amoureusement assemblées, ces petits témoins de nos occupations de l’année. Caviars divers et variés, aubergines séchées au soleil de l’été indien et confites à l’huile d’olives. Quelques chips, seulement ? Hors de question ! Du tout maison, du concocté, du créatif improvisé ! Quand même, c’est la première fois qu’ils viennent, c’est important, une première. Il faut que la rencontre ait lieu, qu’ils sachent à qui ils ont affaire, avec qui vit leur fils et leur grand frère.

Je voudrais que chaque plat leur conte une histoire, leur montre ce qui m’importe, avec quel délice je sens la rosée du matin se déposer sur notre jardin, qu’ils sentent combien mes papilles explosent au contact de certaines alchimies gustatives, qu’ils vivent le chemin du légume qu’ils croquent, du potager à leur assiette. Leur raconter nos gestes emplis d’amour qui soignent ce jardin. Retracer pour eux, à travers les étapes de la confection de ce repas, un aperçu de notre vie et des valeurs qui nous animent.

Les accueillir sur le champ d’un territoire en commun, leur ouvrir les portes de notre intimité de jeune couple au travers de ce partage des sens.

Sentiront-ils, comme nous, à quel point la tonalité du grain d’ail est juste, à cet endroit ? Si c’est le cas, pas d’inquiétude ! Nous démarrons sur de bonnes bases.

Si, au contraire, ils restent sourds à mes sollicitations sensuelles, il nous faudra nous retrancher sur des chemins plus périlleux. Passer par les mots, échanger des avis sur des questions sociales, politiques et peut-être faudra-t-il que je m’excuse de n’avoir pas mis de nappe… et pour les verres dépareillés.

Et, qui sait, peut-être aurons-nous droit, au prochain Noël, à un service à dessert au grand complet ?

Auteur : ©Bluette

(Ecrit en atelier d’écriture)

Ecrire en Cévennes, fin d’un stage…

Tout particulièrement pour Pierre, Liberta, Richard, Céline et Dominique…

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Une semaine d’écriture riche en émotions avec des stagiaires d’une exceptionnelle présence. La semaine avait commencé sous la pluie et les écrits avaient pour cadre la Maison de Noé et ses extérieurs gris vert jaune teintés du rose d’un vieux rosier, entre deux averses !

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Très vite avec le vent chasseur, les nuages désertaient l’endroit et le soleil bien installé nous poussait en vallée de Gabriac, au pied du moulin du Rivet, entre ombre et chaleur, dans un pré gentiment prêté par Nathalie et Alexandre. En contrebas, le ruisseau…

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Le lendemain, c’est à la tour du Canourgue que nous allions chercher l’inspiration, une de ces tours à signaux nombreuses en Cévennes, restaurée depuis les années 1990 par le Parc national des Cévennes. Avec à nos pieds, le paysage de la Vallée Française.

TourGroupe

Petite virée en soirée sur la Cam, tout en haut de la vallée, où nous avons ensemble respiré le vent… et regardé bruire la bruyère ! J’avais écrit un texte pour François Bon sur cet endroit, un été d’ateliers…

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Dernier jour, balade écriture autour de la maison, sur le sentier de la Royale, un chemin de schiste creusé à flanc de montagne par les dragons de Louis XIV au début du XVIIIe siècle.

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Stage d’écriture du 10 au 16 juillet. La Maison de Noé.

Photos : Marlen Sauvage

 

J’ai dormi…, par Izabo48forever

J’ai dormi dans ton amour, j’ai dormi dans ton essence, j’ai dormi dans nos parfums, j’ai dormi ma peau à ta peau, j’ai entendu la mer l’oreille à ton nombril, j’ai bu le sel de nos sueurs et nous étions marées, j’ai dormi dans tes creux, j’ai dormi dans nos passions, j’ai entendu nos souffles s’aimer, j’ai dormi partout où était ton amour, j’ai dormi pour, par, avec, contre, dans, comme ton amour…

J’ai dormi à côté de ton amour, j’ai dormi de mon côté, j’ai dormi dans mon confort, j’ai dormi sans ta main sur ma peau, j’ai dormi bien au chaud sans tes bras, j’ai dormi oui c’est vrai, en pyjama, j’ai dormi en rêvant à de folles étreintes, j’ai dormi sans penser à toi…

J’ai dormi dans l’absence, j’ai dormi dans ton côté, j’ai dormi dans ton odeur imaginée, j’ai dormi où tu étais, j’ai dormi sans toi, j’ai mal dormi sans toi, j’ai dormi dans le sel de mes yeux, j’ai dormi dans le vide, j’ai dormi en transparence de toi,

J’ai dormi sans toi, j’ai bien dormi sans toi, j’ai mieux dormi sans toi, j’ai mieux dormi sans l’amour, j’ai dormi dans tout l’espace, j’ai dormi dans tous mes rêves, j’ai dormi sans tendresse, j’ai dormi brutalement, j’ai dormi écorchée, j’ai dormi épuisée, j’ai dormi en paix, j’ai dormi, j’ai dormi…

Réveille-moi !

Texte : © Izabo48forever

Le jeu de l’oie du GEM de Mende !

Le GEM de Mende présentait hier à la chapelle Saint-Dominique un Jeu de l’oie superbe, réalisé par les adhérents du GEM, avec Sophie Tiers, artiste plasticienne. Quarante-cinq cases, monotypes sur bois, illustrant des thèmes propres au jeu de l’oie (le puits, la prison…) et d’autres, nés d’ateliers d’écriture (le souvenir, la destination…). Exposition-jeu du 29 septembre au 2 octobre pour le festival Art des Sens 2015.

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Pour jouer, bien sûr, il faut un dé ! Le voici. Et une règle du jeu (en fin de publication).

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Et une piste pour le lancer, le fameux dé ! C’est cette œuvre collective réalisée l’année précédente au cours de la résidence d’auteur-artiste que nous avions animée toutes deux à Saint-Rome-de-Dolan.

marlen-sauvage-GEM1Ce Jeu de l’oie vient concrétiser une idée née à la suite de cette résidence et qu’ont accueillie avec confiance les animatrices Stéphanie et Céline ainsi que les adhérents du GEM. Remerciements sincères. Voici quelques cases pour le plaisir des yeux.

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A l’occasion de cette exposition, le GEM met en vente  un jeu de 9 cartes postales pour le prix de 20 € (ou 2,50 € l’unité) ainsi que le livret Itinéraires réalisé dans la foulée de la résidence de Saint-Rome-de-Dolan.

Règle du jeu (élaborée par les adhérents du GEM)

Objectifs du jeu :
Traverser, observer, écouter, s’exprimer, partager.

Dans cette exposition, le spectateur devient joueur,
Il lance les dés et se déplace du nombre de cases correspondant.

Il se retrouve face à une case, deux possibilités s’offrent à lui : il peut soit dire, soit écrire ce que le dessin lui évoque. Une personne lui prêtera l’oreille ou un stylo.

Ensuite, la personne qui aura accueilli ses propos lira au joueur un des textes correspondant à l’image.

Le joueur bénéficie d’un temps d’écoute et d’observation au cœur de son itinéraire.

Le joueur relance les dés et renouvelle l’expérience tant qu’il le désire.

Lorsqu’il arrive au bout du parcours,le joueur peut visiter l’exposition et devenir simple spectateur. Un recueil de tous les textes associés aux cases du jeu lui sera proposé pour suivre les oeuvres et leurs écrits.

A la sortie, il peut partager ses impressions et questions avec les artistes, s’offrir une jolie carte ou même le livre « Itinéraires » et passer le mot aux personnes qu’il connaît en leur conseillant de venir voir l’exposition.

© GEM de Mende sur l’ensemble des œuvres présentées ici.

Texte et photo : M. Sauvage

C’est vraiment la rentrée !

marlen-sauvage-montagneLes ateliers d’écriture ont démarré au GEM (Groupe d’entraide mutuel) de Mende hier mercredi 16 septembre. Ils se dérouleront deux mercredis par mois de 14h30 à 16h. Le GEM de Mende accueille à cette occasion des adhérent(e)s du GEM de Marvejols. Bienvenue à tous.

Reprise aussi des ateliers bimensuels à la bibliothèque municipale Roger-Cibien de Florac, à partir du mardi 6 octobre (18h30-21h30) et tous les 15 jours… Merci à Eva Collin et à la municipalité de Florac de nous accueillir cette année encore !

Les ateliers de suivi de manuscrit (à distance) démarrent le 1er octobre avec l’association Terre de lecteurs pour laquelle j’ai eu le plaisir d’animer un stage cet été. Ce suivi de manuscrit succède à des ateliers menés durant une année par internet.

Pour toute information sur les stages à venir et les autres activités des Ateliers du déluge, merci de me contacter par mail à marlen.sauvage@orange.fr

http://ecrire-en-cevennes.com

Mer du Nord, Annette P.

 

                                   Je me souviens du bord de mer avec ses filles au teint si clair
                                  Elles avaient l’âme hospitalière c’était pas fait pour me déplaire
                                 Naïves autant qu’elles étaient belles on pouvait lire dans leurs prunelles
                             Qu’elles voulaient pratiquer le sport pour garder une belle ligne de corps
                        Et encore, et encore, z’auraient pu danser la java

                           Z’étaient chouettes les filles du bord de mer
                            Z’étaient chouettes pour qui savait y faire

 

Salvatore ADAMO

 

En Belgique, les filles sont moches. Vous l’aviez lu dans un hebdomadaire français lorsque vous aviez vingt ans. L’homme qui signait cette déclaration précisait que, même à la Porte Louise qui est le quartier nec plus ultra de Bruxelles, malgré tous les efforts qu’il avait déployés pour en trouver une, il n’avait jamais rencontré la moindre jolie fille. Bon. Si un journaliste français se permet de révéler une telle carence esthétique, c’est que celle-ci doit être vraie. Le Français est champion du monde en matière de femmes et de bon goût. Depuis lors, vous regrettez d’avoir ouvert ce magazine, vous regrettez d’avoir lu cet article. Mais c’est trop tard, le mal est fait ! Et chaque fois que vous vous regardez dans un miroir, vous y repensez. Forcément.

Les périodes de beau temps restent rares en Belgique. Trois jours de soleil consécutifs font les grands titres des journaux. Ainsi, si vous interrogez un Flamand ou un Wallon sur sa préférence en matière de villégiature rapprochée, il vous répondra toujours qu’il préfère la mer du Nord aux Ardennes. Pour la bonne et simple raison que le sable sèche plus vite que l’herbe. Cet argument se répète, imparable, de génération en génération.

De la frontière française à celle des Pays-Bas, sur une longueur de soixante-six kilomètres, la côte belge concentre seize stations balnéaires. Face aux falaises anglaises qui peuvent s’entre-apercevoir sous une certaine lumière, les plages y sont somptueuses, d’un grain à nul autre pareil.

Vous voici descendue sur la plage. Le vent vous fait frissonner. Vous cherchez à vous frayer un passage dans le labyrinthe des corps étalés. Vous reviennent alors en mémoire les mots que vous aviez entendus un soir à la radio : Le Belge a la peau rosée des buveurs de bière. Maintenant que le mal est fait, qu’il est trop tard pour revenir en arrière, chaque fois que vous regardez votre peau, vous y repensez. Forcément.

Finalement, la plage vous a concédé une place. L’éparpillement stratégique de vos biens dessine une limite précaire à votre territoire. Avec votre panier, une bouée et une serviette éponge, vous vous inventez un petit paravent derrière lequel vous allez pouvoir vous abriter. Vous avez beau vous faire plus plate qu’une limande, vous tremblez. Le ciel est gris. La mer est grise. Le soleil ne devrait plus tarder. Des rafales de sable se collent à votre inutile crème solaire. Aujourd’hui, l’office du tourisme affiche une mer à quinze degrés. Vandaag is de temperatuur van de zee vijftien graden. A mesure que la mer se retire, la plage prend de l’ampleur. Le sable reconquis est immédiatement envahi par de nouvelles cohortes rosées de l’espèce humaine.

Votre mère est déjà dans l’eau. Elle vous fait de grands signes en sautant sur place.

– Hou hou ! Annette ! Tu viens ? Qu’est-ce que tu attends ?

La voix de l’intrépide est contrecarrée par le cri des enfants. Vous n’êtes pas certaine d’avoir bien entendu. Mais celle-ci continue :

– Viens nager ! La mer est délicieuse ! C’est génial !

A force, vous vous levez. Vous confiez l’ensemble de vos biens à la vigilance de l’inconnu le plus proche et vous vous avancez vers votre premier supplice. Vous voici dans la mer, tétanisée par le froid, cherchant à oublier le pipi des baigneurs, les poissons crevés, les boulettes d’hydrocarbure et les noyés pensifs qui glissent vers vous le dos rond.

Il s’agissait bien là d’un premier supplice, car, sur les plages belges, les supplices sont au nombre de deux et le second n’est pas le moindre. Celui-ci commence au moment exact où vous sortez de l’eau. Vous avez les cheveux trempés, la chair de poule, les lèvres violettes, le nez rouge et de la morve que vous vous contraignez à retenir en reniflant. Votre maillot pendouille. La mer est si basse à présent que la distance entre vous et votre petit paravent s’est encore agrandie. Vous allez être à la parade ! Il va vous falloir parcourir une distance de cinq cents mètres au moins sous mille regards inquisiteurs qui vont observer chacun de vos bourrelets, reluquer le galbe de vos seins, jauger la fermeté de votre ventre, scruter la peau d’orange de votre culotte de cheval, considérer l’acné de votre visage, vérifier l’épilation de votre maillot et observer si vos jambes frottent ou ne frottent pas l’une contre l’autre quand vous marchez… Vous allez défaillir. Mais non. Courageuse, dans votre peau rosée et votre mocheté nationale, vous vous avancez vaille que vaille en regrettant toutefois de ne pas avoir choisi les Ardennes pour y passer le week-end. Forcément.

avril 2012

 

Lu le week-end dernier à Auge, en Creuse, à l’occasion de l’assemblée générale de Terre de lecteurs.

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