
« Aimer les yeux fermés, c’est aimer comme un aveugle. Aimer les yeux ouverts, c’est peut-être aimer comme un fou : c’est éperdument accepter. Je t’aime comme une folle. »
Marguerite Duras
« Aimer les yeux fermés, c’est aimer comme un aveugle. Aimer les yeux ouverts, c’est peut-être aimer comme un fou : c’est éperdument accepter. Je t’aime comme une folle. »
Marguerite Duras
J’ai traversé le temps jusque-là sans encombre
Pensé dans un étau pour éviter les larmes
les soubresauts de l’âme, la crainte de te perdre.
Des jours de long ennui comme un couloir désert.
Les mots tournent autour de mon ventre béant
Le vide n’a pas guéri toutes mes écorchures
Quel remède quel chant pour dompter ma nature
et la mélancolie assise dans ma gorge ?
Les yeux rivés au sol sous la porte d’entrée
Je guette le rayon de soleil ou de lune
Et tous les carillons d’un jeudi de fortune
où tu redonneras le souffle à ma semaine.
De toi je n’attends pas moins que le goût de vivre
La terrible exigence pèse plus que l’aveu
Tu es mon sel ma source le bon chemin à suivre
Mais je sais marcher seule et rimer est un jeu
Pour A.
Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International.
Texte et photo : M. Sauvage
Il manque à mon soleil la rumeur de nos corps.
Photo Marlen Sauvage
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J’ai puisé ma force
A la mousse d’un cœur de pierre
Un cairn à l’amour
Photo Marlen Sauvage
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Comme l’a dit le grand poète :
A la fin tu es las de ce monde.
Un matin qui n’arrive jamais.
Un bateau qui ne connaît plus
Son port, une mer toujours houleuse
te berce pour te verser au fond
des tourbillons. Un cœur s’écœure
de n’avoir jamais su quand
sa voile ferait bon port…
Quand cesseront de saigner
ton corps et ton cœur ? Quand
cesseront tes yeux de verser leurs
diamants ? Dis-moi, quand cesserai-je
de dire quand ? Que te faut-il
de plus ?! après un cœur écrasé ?
Une vie au goût amer et acerbe ?
Je n’ai plus de force, vois-tu
Alors pourquoi sans pitié me mènes-tu
à ma perte ? Tu es ce destin fatal
Qui s’acharne sur moi. Sous le masque
de l’amitié se dissimule toute la haine,
toute la rage, toute la férocité, toute la brutalité,
tout l’effroi, tout le noir, tout le désespoir
Et la mort
Tu veux tuer, massacrer sans entendre
ta proie gémir. Tu veux abattre sans voir
ta victime bouger. Tu veux faire taire en moi
la volonté, le désir du bonheur. Tu ne cesses
de me juger et de me condamner. Pauvre que je suis.
Le monde sous tes pieds ne cesse de t’applaudir
et ne cesse de me démentir et de me juger
et de me condamner. Sois heureux. Car
ta proie n’a plus de voix. Ta proie n’a plus
de cœur. N’a plus de vie
A la fin tu es heureux dans ton monde
Un monde où je ne suis plus
Sois heureux alors avec toute ta compagnie…
D. Anissa
Sous la peau l’appel de ta main…
Productions élémentaires (24)
Texte et photo : Marlen Sauvage
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Aride Mocassin Opalin Utile Réseau
C’est un désert aride, vierge de toute statue, nu de toute édification, dépourvu de tout réseau hydraulique. J’ai soif !
Tous ses cristaux de sable aux reflets opalins rappellent, infatigablement, que les traits de sa domestication sont encore bien froids. J’ai chaud !
Nul besoin ici de mocassins noirs pour s’esquisser une place dans un coin de cette fresque irisée. À pieds nus et avec un peu d’amour, j’avance !
Oleg
Arbre Miel Ortie Ubiquité Retors
Dans le creux d’un arbre, elle découvrit la ruche. Gourmande, elle avança la main, piétinant les orties qui poussaient là comme une protection au trésor des abeilles. Elle aurait voulu bénéficier du don d’ubiquité et profiter au même moment de cette gourmandise avec sa sœur jumelle restée dans le froid du nord. Elle eut soudain un mot à l’esprit : « retors », sans pourtant savoir à qui l’attribuer.
Marcel Serredent
Jeu du soir n°3
exprimés volatiles
Des histoires très courtes. Du fantastique. Du merveilleux. Du surnaturel. Et nous verrons bien où tout cela nous mènera.
Caroline Diaz
Le blog de Prèle Guerra, consacré à la sophrologie
Des chemins d'écriture
Littérature, arts et écriture
Foin des préparations et des textes pensés ! Voici des mots cueillis aux lèvres.