C’est à cette distance du village que nous conduisent nos pas, chaque soir pour ainsi dire. A travers les sentiers vignerons, adaptant notre marche aux cailloux du chemin, devisant à bâtons rompus de nos projets, de nos envies, c’est l’image de Vinsobres sur son éperon qui finit par se profiler. Hier nous parlions de généalogie, de ses impasses, mais aussi d’écriture, quand l’impasse fait écrire, justement.
© Marlen Sauvage 2022
Carnet des jours (57)
C’est une tradition à Venterol, le comité des fêtes propose chaque 1er mai de randonner autour du village, avec cette année trois sentiers au programme. Le plus court, de six kilomètres environ, nous a emmenés vers la Combe de Sauve, tranquillement, tandis que les sacs de victuailles nous attendaient au point de ralliement (un luxe !). Le Tour des Crêtes pour nous n’en était donc pas un, puisque notre chemin descendait plus qu’il ne montait mais enfin ce fut un premier mai baladeur dans une douce chaleur, après une trempette (de pieds !) dans la rivière. (Photos : Marlen Sauvage)
MS
Très bonne année à toi qui me lis, connu.e ou inconnu.e ! Je te souhaite des bonheurs simples, d’être heureux dans ton quotidien, de prendre le temps de vivre et d’apprécier chaque moment de cette nouvelle année, je te souhaite d’aimer de tout ton cœur et de savoir le dire, enfin, d’oser changer de cap si tel est ton désir secret et quelle qu’en soit la raison, pour tracer un sillon où tout sera plus juste pour toi.
Et encore merci de ton passage ici !
Marlen S.
De Hell Bourg, petite bourgade absolument charmante, nous partons vers 4 h pour une dernière marche. Direction la forêt de Bélouve et le gîte du même nom. L’ascension démarre dans l’obscurité totale, les aboiements de chiens nous accompagnent, relayés dès que le jour se lève par le chant des coqs. Depuis le début de ce voyage à La Réunion, je n’ai pour appareil photo qu’un téléphone mobile…
Le chemin est boueux, il faut être vigilant. Mais la grimpette vaut le coup d’œil. De gauche à droite…
Pour se terminer comme ça :
En bref, c’est splendide. De retour à l’hôtel, nous avalons le buffet de petit-dej’ avant de repartir par la route !
Allez, un petit cadeau pour vous…
Cahiers et carnets – Des voyages – LR≠7
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Le temps de l’écriture, le temps en écriture, le passage du temps, le temps à venir… C’est sur la notion de temps que j’animerai le stage du week-end des 12 et 13 octobre prochains. En se promenant dans le passé, le présent et le futur, nous écrirons autour de propositions en lien avec les lieux et leur atmosphère.
Selon le temps (la météo !), selon aussi le groupe et les dispositions de chacun/e, je prévois 2 balades écriture dans la vallée. Merci d’apporter de bonnes chaussures, un sac à dos (pour le repas de midi), un chapeau, un vêtement de pluie, un chandail pour les soirées fraîches…
Nos balades nous emmèneront sur les traces du temps en Cévennes, les vieilles pierres, les arbres, les églises/temples, les châteaux, les tours…
Stage du samedi 10 h au dimanche 16 h.
Date limite d’inscription : 6 octobre 2013.
Arrhes (50 €) par chèque libellé à l’ordre des Ateliers du déluge à adresser à Marlen Sauvage. La Maison de Noé. Temelac. 48110 Molezon
On peut arriver la veille de l’animation (nuitée offerte, repas du soir sur le mode de l’auberge espagnole, chacun apporte quelque chose que l’on met en commun).
Pique-nique le midi et repas du soir en commun. Chambre partagée (3 lits). Prix pension complète à la maison de Noé : 165 €/pers. Prix hors pension (déjeuner compris) : 105 €.
Ecrire en voyageant dans le temps, c’était le thème de notre balade-écriture hier, mercredi 24 juillet. Nous avons marché sur les traces des exploitants de pins, dans le village de St-Etienne-Vallée-Française, en Cévennes. Pins qui étaient ensuite transformés en piquets, acheminés à Alès, pour étayer les mines de la région. L’avantage du pin, avons-nous appris par Jean-Pierre Hours, qui nous accompagnait, est qu’il chantait quand il était près de se fendre et menaçait la mine… Ce fut surtout l’occasion de découvrir le château de Cambiaire, une bâtisse du XIVe siècle aujourd’hui transformée en gîtes et chambres d’hôtes, ses grands arbres (séquoias, cèdres), puis un joli belvédère où embrasser le panorama de la vallée avant de redescendre vers notre objectif rafraîchissant : la cascade d’Auriol.
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