Gogyoshi – Doux instant

©Marlen Sauvage

Au petit matin, le chat miaule à la porte
et dans l’interstice se glisse
jusqu’au lit dont il chiffonne le plaid soyeux
puis il s’enroule sur lui-même
dans la douceur de son poil clair

Marlen Sauvage

Ceci n’est donc pas un haïku, mais un gogyoshi… Je prends mes cours ici… Et je ne suis pas sûre qu’un gogyoshi le reste dès qu’il est accompagné d’une photo, mais voilà, je vous présente Titi-le-(gentil) guerrier.

Petits bonheurs (96)

Appel entendu ! Vos petits bonheurs reprendront leur place ici et c’est Monique Fraissinet qui partage le premier de cette nouvelle série.

« Là, c’est parfait, une petite place près du radiateur, chat me va très bien »

J’ai toujours dit que, si une autre vie existe après…, je voudrais être chat, mais chat chez moi ! Voilà un petit bonheur, je crois beaucoup à la ronronthérapie.

Texte et photo : Monique Fraissinet

Un Zap book jaune [≠ 22]

2 janvier 2003
Entretemps, nous avons découvert et acheté la maison de Noé (le 29 mai) pour y emménager le 16 septembre 2002. Depuis nous avons accueilli la famille, les amis, nos plus proches voisins venus nous souhaiter la bienvenue un soir d’octobre ; et ceux du Mas Vallat.

Suivent des résolutions [c’est une vieille habitude…] reprises le 10 janvier 2003 sur une association à créer, un jardin à envisager, etc.

Je dis à M. alors que nous dînons devant le poêle : « Regarde la caverne ! » Il me répond : « C’est la caverne d’Ali bois bois ».

[Ces petites choses qui me font encore rire aujourd’hui… Nous passions des soirées entières à admirer notre tout nouveau poêle Gaudin, nous émerveillant des sculptures de feu, des couleurs – orange, rouge, bleu – de la chaleur… Hippolyte, le chat noir qui avait élu domicile chez nous, s’installait près de nous, s’étirant de façon à toucher l’un et l’autre. Nous n’avions pas de télé et c’était le bonheur !]

« Il est sans cœur… »
« Sans cœur et sans recroche. »

[Je transcris au fil des pages de ce Zap book jaune, sans les relire auparavant. J’avance donc en même temps que vous, chers lecteurs qui me faites l’amitié de me suivre. C’est une vieille habitude pour moi de noter les jeux de mots, les loupés de langue de Marc, élevé dans une famille italienne où la syntaxe parfois défaillait à souhait. Je suis sûre que c’est de là qu’il tient cette facilité à jouer avec la langue.]

« Duchamp faisait un pied de nique à l’art » [Qu’est-ce que je vous disais !]
« Tu es le César verbal, tu fais de la compression », lui répond un ami…

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