« Abattre les arbres. Pour ces hommes transformés en forces brutes, la chose semble aller de soi. Certes, de ces géants à la présence si muette, à la senteur si dense, ils connaissent la farouche volonté de ne pas céder un pouce. Sous leurs coups sans pitié, les arbres conservent leur dignité jusqu’au bout ; ils tombent d’une pièce, sans jamais courber l’échine. Leurs écorces craquelées et leurs chairs saignantes signent une vie obstinée, addition de plongée dans le sol et de poussée vers le ciel. On ne doute pas que, piliers d’un temple invisible, il sont les gardiens de quelque solennelle loi de la Création. Et leur chute, avec le tronc retranché des racines, d’abord lentement penché, puis violemment précipité vers le sol dans un bruit de tonnerre, est chaque fois ressentie comme une sacrilège. Mais les hommes qui sont face à eux n’en ont cure. Eux on subi une autre loi qui dicte la destruction. Ils ont été détruits eux-mêmes en leur corps comme en leur âme. Le peu de force vitale qu’il leur reste, ils sont contraints de l’utiliser pour exécuter l’ordre formel : détruire. »
Quand te submerge la nostalgie Repousse-la vers l’horizon extrême Oie sauvage fendant les nuages Tu portes en toi la morte-saison Roseaux gelés arbres calcinés Ployés en bas sous l’ouragan Oie sauvage délivrée des haltes Libre enfin de voler, ou mourir… Entre sol natal et ciel d’accueil Ton royaume unique : ton propre cri !
Samedi 31 10 h. Départ de Carine et des filles… un grand vide, quelque chose qui coince dans la gorge à peine ont-elles tourné le coin de la rue, et puis le soleil… la nourriture de nos discussions, la joie de se savoir entourées, le souvenir du vin partagé, l’intime conviction que le temps et la distance ne brisent rien. François Cheng et ses Cinq méditations sur la mort – autrement dit la vie. Ma propension à voir le verre plein plutôt que vide, la joie de vivre, et tout repart ! Marche dans la montagne alentour dans l’après-midi. Les cartes de visite pour Prêle ne sont toujours pas parties de l’agence postale de la Bégude, semble-t-il !
Vendredi 30 – jeudi 29 – mercredi 28 Soirée japonaise et maki… Chacune se prend les mains dans le riz gluant ! Mais qu’est-ce qu’on se régale ! Apéro avec Brigitte et Pascal, retrouvailles, il s’en est fallu de peu de manquer le couvre-feu ! Pierre, à recontacter, ses cartes décalées, toujours, et les ânes que je garde pour lui dans un tiroir. Arrivée de Carine, Mitsuko et Nikita. Six ans plus tard. Grand moment d’émotion.
Mardi 27 – Lundi 26 Couchée… Côté gauche abîmé. Clavicule en compote. Visite de Brigitte. Coup de fil de Sam. Initiation à l’origami, par Julie pour ses petits gars. Je reçois la grenouille de Sacha… qui écrit à l’envers, comme un vrai gaucher… qu’il n’est pas ! Je dis son lien à son arrière-grand-mère…
La grenouille de Sacha
Dimanche 25 Les équilibristes… à l’Arlequin, avec Suzanne. Une réflexion sur les soins palliatifs, sur l’approche de la mort, avec le témoignage de soignants, jamais un patient à l’écran. Un choix. En contrepoint, la voix off de Perrine Michel, qui a décidé de faire ce film quelques années après la mort de son père, alors qu’au moment où elle tourne, sa mère vit ses derniers mois… Echanges – douloureux, difficiles – entre elle et sa maman, puis sa fratrie. Intermèdes dansés… de la danse contemporaine que la cinéaste pratique… J’ai un peu de mal à entrer dans cet univers au tout début, puis la chorégraphie finit par faire écho à tout ce qui se passe, se dit, se vit… Les équilibristes, pour Perrine Michel, ce sont les soignants, qui travaillent sur la crête de la vie, entre les moments de doute, d’espoir, de chagrin, des uns et des autres… Pour finir, j’ai vu là une œuvre d’art, au-delà du témoignage, un peu dans les pas de Sophie Calle.
Samedi 24 Ah ! Les beaux visages de Prêle et Alima…
Vendredi 23 Décision de laisser tomber mes comptes en fin d’année. Prêle approuve. Il y a juste le souci de passer à côté de nouvelles venant de mes filles. Pour le reste, je sais quels sites/blogs consulter et vidéos écouter… (et dans ce cas, ma contribution à la pollution internet sera la même… pfff… comme il est difficile d’être cohérent de bout en bout. Quand la dissonance sera trop forte, j’aviserai.) Prêle me tient au courant des avancées dans l’agencement de son cabinet de sophro. Visite à LM. Son passé à me dire. J’apprends la mort de Patrick C… Un pan de vie qui me revient en pleine face. Les filles sont tellement tristes…
Jeudi 22 Je termine ce matin la lecture de Sauve-toi, la vie t’appelle, de Boris Cyrulnik. Repéré quelques citations. Le témoignage est édifiant. Je rendrai son livre à T.
Mercredi 21 Courte visite chez Brigitte. Le jour s’éteint plus vite qu’avant désormais. Elle a préparé le feu dans la cheminée… Chez moi, 21 °C, sans chauffage. Je bénéficie de la place de mon appartement entre deux autres…
Mardi 20 Je prends une décision. Une lettre, un aller-retour, le ciel reste le même. Participation à One cat at a time… J’aime tellement ces chats vus par Stef. Je ne pige pas tout de suite qu’il s’agit d’un tirage au sort… on ne se refait pas.
Lundi 19 Jour de soleil, dehors et dedans. Formation continue avec le groupe de Chrysalide, intense en termes d’échanges et de réflexion. Parmi les interventions choisies, trois sont d’un grand enrichissement. Quel est le bon moment pour mourir ? La mort, tributaire du temps, permet de donner du sens au présent… Ce qui semble logique – mourir de vieillesse – n’est pas pour autant facile à accepter. Le déni sociétal de la mort nous rappelle ce que vivre signifie… Nous passons en revue les nouveaux temps de la mort : la mort sociale, la mort avant l’heure, celle des migrants, des SDF, de tous les laissés pour compte… les nouvelles figures de la fin de la vie, quand vivre, c’est souffrir… et enfin comment le droit modifie notre approche de la mort, dans une société où désormais, il est possible de mourir à cœur battant…, le droit s’adaptant à une certaine forme d’utilitarisme, avec le don d’organes (auquel j’adhère), et nous nous interrogeons sur la définition de la mort… mort de la conscience ? Le droit à la sédation profonde jusqu’au décès qu’autorisent les soins palliatifs ne nous prive-t-il pas de cette conscience de notre propre fin justement ? La deuxième intervention, de Danièle Deschamps, intitulée Faut-il tout savoir d’un patient pour l’accompagner nous amène à considérer l’importance de l’identité, du nom de la personne accompagnée – qui est-elle ? « Souviens-toi de ton nom » renvoie à la part mystérieuse et irréductible d’humanité en chacun. « Souviens-toi de ton visage » me rappelle cette injonction de Lévinas : « Regarde-moi et ne me tue point » (souvenir d’un atelier avec Marie Bourjea durant le DU à Paul-Valéry) et nous renvoie à l’expérience de l’autre par la rencontre avec son visage. Le visage quand il ne reste plus que lui, dans toute sa nudité, l’essence même de l’altérité… Et cette remarque de J.-P. à la fin de l’intervention, se souvenant d’une dame accompagnée dans le silence total, qui lui dit au moment de son départ : «Vous ne pouvez pas savoir ce qu’est une présence… ». Silence bouleversant parmi nous… Nous évoquons aussi ce que change le Covid dans la relation soignants et bénévoles, ce lien fragilisé. « Comment on s’apercevra que je serai mort ? », demande une personne accompagnée… ce qui en dit quand même long sur l’effective présence des soignants – ressentie comme telle en tout cas – par certains patients en fin de vie… Mais on sait aussi que les soignants ne disposent pas de ce temps, et c’est bien aussi pour cela que les unités de soins palliatifs sont dans l’obligation de faire appel à des bénévoles formés à l’accompagnement. Et le dernier intervenant dont j’ai adoré l’humour, un philosophe belge, de l’université de Namur – Jean-Michel Longneaux –, qui nous interroge sur l’âge supposé pour mourir (Mourir trop tôt : une injustice ?), s’appuyant sur Sénèque, et sur Heidegger, avec les réserves – j’allais dire habituelles – quant à ce dernier, mais enfin Etre et Temps reste à lire, entre autres, pour ce qui nous concerne, et nous nous interrogeons sur la notion d’injustice liée à la mort même, de jeunes notamment mais aussi de moins jeunes, quand tout ce qui dicte notre émotion a à voir avec le regard que nous portons sur le juste ou le normal… Ne serions-nous pas confrontés à l’exigence que des choses nous sont dues dans la vie alors que rien n’est dû à quiconque ! Il reste à travailler la prise de conscience quand les individus sont pris entre deux pôles ; les désirs irréalistes et la réalité cruelle… Je vais lire Consolation à Marcia ! Enfin, je retiens que si nous sommes unique et irremplaçable face à la mort, une fois que l’on sait que la mort nous concerne, l’idée nous renvoie à la nécessité d’entreprendre ce qui pour nous a du sens, de savoir si la place où nous sommes en ce moment est vraiment désirée… La question me tourmentait, elle ne fait qu’aviver ma réflexion…
Samedi 17 – dimanche 18 Virée à La Bégude pour l’injection de mon Titi. J’attendrai quand même le 19 pour lui administrer sa piqûre…
Mercredi 14 – jeudi 15 – vendredi 16 Lever tardif ! 11 h ! Du jamais vu pour moi… Le silence du moulin de Grattegals. On déjeune à Florac (Les volets rouges) avec Clément qui s’est installé ici il y a 2 ans. Géographe, il est tombé amoureux de la région, a repris une entreprise de détection des métaux (amiante, plomb, etc.), est sûr d’avoir du pain sur la planche avec les travaux de détection obligatoires lors d’achat et de vente de biens immobiliers… le compromis pour pouvoir vivre où il le souhaite en gagnant sa vie… Traversée du Causse Méjean jusqu’à Sainte-Enimie sous un ciel plutôt gris, mais les paysages et les gorges du Tarn sont splendides. Café dans le seul troquet ouvert. Et retour sur Florac et Grattegals par les gorges de nouveau, arrêt à Blajoux mais personne n’était là. Je bouquine Sauve-toi, la vie t’appelle, de Boris Cyrulnik. « Dans toute œuvre d’imagination, il y a un récit de soi. Dans toute autobiographie, il y a un remaniement imaginaire. La chimère nommée « Fiction » est sœur jumelle de « Récit de soi ». Je n’ai jamais menti, je m’y suis efforcé, j’ai simplement agencé des représentations du passé qui reste dans mes souvenirs afin d’en faire un être vivant, une représentation partageable. » Direction le mont Lozère. Il fait un froid de canard. L’austérité du Pont-de-Montvert va chercher en moi quelque chose de très ancien, ancré quelque part dans ma mémoire… Arrêt café à l’extérieur pour la cigarette du moment. Plus tard, la minéralité du mont Finiels me tire les larmes. Neige au sommet. Balade dans les pins à la recherche de champignons, mais il fait bien froid, et il ne reste que les superbes amanites, petits soleils rouges dans la rousseur de l’automne. Déjeuner chez Monique d’un poisson au four, accompagné de légumes du jardin, délicieux. La veille au soir, elle m’a gratifiée d’une conférence de près de 2 heures autour de ses recherches sur Victoire Delranc… Un moment de partage exceptionnel, et je l’admire encore pour sa ténacité.
Photo : Marlen Sauvage
Atelier de mardi 13 octobre Départ pour les Cévennes et l’atelier d’écriture. Passage à la maison de Noé. Personne. J’observe les changements apportés à l‘extérieur. Une large et longue dalle de lauzes qui mène de l’escalier à la porte d’entrée, à la place du pas japonais… L’eucalyptus qui avait repris vie a été abattu… je reste pensive devant le vide qu’il a laissé. Des outils ont été oubliés dehors en bas de l’escalier. Je reçois une plante superbe, de la part de Chrystel… « Depuis le temps que je voulais t’offrir des fleurs », me dit-elle avec un immense sourire. La douceur et la simplicité de son geste. Quelle émotion… Des mois que nous ne nous sommes vues, toutes ici. Je pense à la chance que j’ai ! Nous accueillons une nouvelle, et 8 dames masquées ou non se dispersent autour de l’immense table dressée sous les arches d’une grande salle communale. Depuis l’Andalousie, Claudine nous appelle pour entendre les propositions. A peine le tour de table terminé, à peine la proposition d’écriture ébauchée, notre nouvelle compagne d’écriture pique du nez sur la table, s’effondre… et nous voilà près d’elle, position latérale de sécurité, appel des pompiers… malaise vagal, la dame rassure le médecin que nous finissons par obtenir au bout du fil. Elle reste allongée par terre, les jambes relevées… Comme je crains qu’elle ne s’évanouisse, je lui lis un extrait de Perec tout en réalisant au même instant combien la situation est étrange, mais la dame me répond, et autour de la table, chacune finit par se mettre à écrire pour une vingtaine de minutes. Notre nouvelle arrivante quittera les lieux un moment plus tard. Nous poursuivons jusqu’à 22 h les deux propositions suivantes dont j’espère publier les textes ici… [ils le sont]
Photo : MS. Je vois un ange qui dialogue avec un oiseau…
12 octobre Je retourne chez l’étiopathe pour la deuxième et dernière fois, semble-t-il. Le voyage de demain ne compromettra pas ses soins, je dois seulement marcher un moment dès mon arrivée.
10 octobre – 11 octobre Justin a reçu le livre d’Olivier (Martinelli)… A croire que la Poste fonctionne mieux vers l’étranger qu’à l’intérieur de nos frontières ! C’est l’anniversaire de Julien et de Didier.
8 octobre Chez Manu pour retrouver ma tête après une couleur ratée. Il s’intéresse au local de HLS. Confidences tant que nous sommes seuls dans le salon. Nous tournons beaucoup de choses en dérision et rions encore tous les deux malgré la situation que fait peser le Covid sur le commerce en général.
6 octobre Visite chez l’étiopathe. Je découvre une discipline, et ce que la parfaite connaissance de l’anatomie alliée à une approche fine de la douleur permet de soigner. Je repars avec un exercice à pratiquer avec une balle de tennis… Vidéo avec Prêle dans l’après-midi. Deux heures trente d’échanges. Quelle énergie chez elle, quelle détermination ! Skype avec Stef et Didier. La discussion porte sur la pollution due au trafic internet, à la nécessité de diminuer notre consommation énergétique, à la 5G et au fait qu’elle sera plus intense encore. On se demande bien pourquoi autant de gouvernements vont valider cette application… et la réponse est si claire… Social dilemma à voir, le conseil de Stef. Je vais le voir illico presto ! Comme les derniers événements m’ont déjà éloignée des réseaux sociaux, je m’interroge d’autant plus. Qui sont les présents dans ma vie ? Est-ce que je donne davantage d’attention aux absents souvent inconnus d’ailleurs, qu’aux « présents » ? Mes proches sont loin… c’est vraiment le cas de le dire, géographiquement. Même si justement, c’est bien grâce à ces réseaux que nous restons en lien… Mais enfin. Je pèse mes choix des dernières années. J’ai rencontré beaucoup de personnes intéressantes grâce à FB, par exemple. En dehors de leurs blogs que je suivais, la rencontre sur FB a engendré autre chose, un autre contact, une connaissance plus approfondie de leurs univers, des échanges différents, spontanés, parfois des amitiés sont issues de ces rencontres. Et je ne peux me voiler la face : tout cela a été d’un grand secours pour moi dans le passé, puis une vraie nécessité par la suite, cette vie sociale et culturelle, virtuelle, et pourtant si réconfortante. Je décide pourtant de délaisser les comptes en fin d’année… Pour l’instant, de toutes les façons, ma vie m’oblige à moins d’investissement…
Dimanche 4 octobre Coup de fil à Eve qui m’apprend la mort de Christian… avant-hier. Je suis retournée. « Il a rejoint les étoiles », me dit Soso, remplie encore de sa présence. C’est toujours plus tard que l’on accuse le manque.
3 octobre 45 ans de Willy aujourd’hui. L’impression de l’avoir rencontré hier.
1er octobre Sophro avec Prêle. Notre moment de détente, de complicité, de rires et de confidences.
Frère traçons nos vies par le signe des crêtes
– Âpres lignes après lignes –
Aux royaumes diffus des ensommeillements
La scie de l’horizon fera tôt rendre gorge
Comme aux degrés solaires les herbes s’agrippent
Fidèles fibre à fibre à l’appel du zénith
De joubarbe en lichen aux plaies de l’ascension
L’œil sûr et le pied sec saignons nos libations
Marchons mon frère nus sur les lames de faîte
Vertiges et vallées chanteront violet
Obliques sous nos pieds comme les toits douillets
Où bien avant son heure achoppe la lumière
Au partage des eaux allons offrir nos corps
Et l’âme en équilibre briser les étais
De soir il n’y aura pas plus que de repos
Pas plus que de repos il n’y aura d’espoir
Ces pins ne sont tordus qu’aux yeux déconsacrés
Le vent nous a dédiés au fil de l’arbalète
L’invitation à donner votre sentiment-paysage ne s’arrête pas ainsi, elle ne peut s’arrêter puisque des photos continuent de me parvenir ! Je poursuis donc la publication de vos images en vous remerciant encore de votre participation. MS
Tenace elle enlace
de sa vrille fragile
le dur métal.
Frivole à l’automne,
elle lance ses vertes arabesques,
ses dernières corolles d’azur sombre
à l’assaut d’un firmament que déjà trouble une nébuleuse mélancolie.
Texte et photo : Claude Pfeffer
A 21, j’arrête ! avais-je dit…
Nous y sommes donc ! Merci à toutes et tous d’avoir partagé votre « sentiment-paysage » d’un moment, avec une photo et parfois un texte de vous ou d’un de vos auteurs favoris. Nous renouvellerons l’expérience !
Au pied de la croix sa cotte d’écailles de lichens et de mousse
Son étrave de pierre fichée comme un coin
le temps venu immobile
Joute minérale
accrocs dans le bleu
et brèches de roux
Le regard inversé – l’inédit des âges
la main attardée égrène des rumeurs de pierre
caresse les ondes profondes du granit
tout passe tout demeure
tout s’efface et me traverse.
A 21, j’arrête !
Quel serait votre « sentiment-paysage » du moment (ou d’un moment…) et quelle(s) photo(s) pour le représenter ? J’attends vos photos/images et/ou textes sur lesateliersdudeluge@orange.fr Merci ! (Marlen Sauvage)
Métaphore de la vie… Créer un barrage pour submerger ses douleurs, ne laisser émerger qu’un paysage , beau, lisse, lumineux. Mais quand , parfois notre être s’assèche de trop paraître, le barrage se rompt et donne à voir ces moments de vie heureux ou malheureux en strates graphiques.Au fond, la rivière mère coule toujours d’une eau limpide dans des méandres sculptant les couches sédimentaires. Alors on sait que l’essentiel est là, que ce tout est notre beauté.
A 21, j’arrête !
Quel serait votre « sentiment-paysage » du moment (ou d’un moment…) et quelle(s) photo(s) pour le représenter ? J’attends vos photos/images et/ou textes sur lesateliersdudeluge@orange.fr Merci ! (Marlen Sauvage)