Empire Couleur Orphée Ulcère Trait Espoir
La couleur des traits de ton empire ulcéré n’a d’égal que l’espoir d’Orphée au secours d’Eurydice !
Empire Couleur Orphée Ulcère Trait Espoir
La couleur des traits de ton empire ulcéré n’a d’égal que l’espoir d’Orphée au secours d’Eurydice !
Avant. Un temps
Mieux qu’un instant
Qui nous retient.
Longtemps
Arrière. Ou quand hier
Assiégeant sous nos bannières,
Nous faisions face à des barrières,
Ultimes murailles au front de nos lumières.
Avant,
Aurait-il fallu forcer nos frères,
Et freiner leur folâtre délassement,
À beugler des cris de guerre
Pour une vaine bataille fardée ?
Une bataille dépourvue d’ennemi.
Une bataille privée d’allié.
Une bataille sans champ.
Une bataille sans arme.
Une bataille pour un seul corps.
Tant d’effort pour un seul sort.
Avant est notre tort.
Oleg
Aride Mocassin Opalin Utile Réseau
C’est un désert aride, vierge de toute statue, nu de toute édification, dépourvu de tout réseau hydraulique. J’ai soif !
Tous ses cristaux de sable aux reflets opalins rappellent, infatigablement, que les traits de sa domestication sont encore bien froids. J’ai chaud !
Nul besoin ici de mocassins noirs pour s’esquisser une place dans un coin de cette fresque irisée. À pieds nus et avec un peu d’amour, j’avance !
Oleg
Les sublimes émotions dorées
De toutes les gloires passées,
Sèches,
Par tant de saisons écoulées,
Ne sont que les aveux, certains,
Qu’il reste les empreintes,
Seules,
De moments nébuleux,
Vagues et incertains,
Autres que les réflexions abîmées
D’instants noyés par la volupté.
Oleg
Cloche Rire Octogénaire Chichi Hélice Encolure
Les douze nouveaux coups de minuit résonnent dans l’air moite de mon jardin. Je suis assis là, dans mon rocking-chair, celui-là que je me suis offert il y a dix ans, celui-là même que je désirais depuis des foutus lustres. La cloche semble suivre le rythme de son balancement. À moins que cela soit l’inverse. Qu’importe !
Aujourd’hui, comme disait ma mère, « me voilà avec une encolure de plus », pour désigner une bougie de plus sur le gâteau. Je n’ai jamais su pourquoi elle employait cette expression, mais à chaque nouvelle « encolure » j’avais le droit à mon sachet de chichis. J’étais à chaque fois le garçon le plus heureux de mon village. C’était du temps quand mon grand-père dessinait des hélices pour le chantier du Havre. Jusqu’à mes quinze ans j’ai eu le droit à mes chichis. Et c’est à ma quinzième « encolure » que mon grand-père cessa de dessiner des hélices pour le chantier du Havre. Cette année-là il cessa de rire…
Ça y est ! Le carillon sonne la dernière croche, le Sol final sur l’air de Meunier tu dors. Ça y est ! Une « encolure » de plus. Ça y est ! Me voilà octogénaire.
Oleg
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