Vieilles enseignes (7)

©Marlen Sauvage

Alors que je désespérais de trouver de vieilles enseignes dans les villages environnants, je me gare à Richerenches juste devant cette ancienne « poste », aujourd’hui reconvertie en cabinet médical, en partie au moins. Tout de suite, quelque chose me surprend… Je ne lis pas PTT ! Je vous emmène dans le village ? C’est par ici.
MS

Ricarensis

Hier, balade matinale dans les villages environnants à la recherche d’enseignes anciennes, de plus en plus difficiles à trouver. Et à Richerenches, étonnement de redécouvrir un village de l’enfance entièrement rénové.

Entrée par la porte du Cadran solaire, je débouche sur la Placette des templiers qui me rappelle donc l’histoire du lieu où fut fondée une commanderie en 1136 par l’Ordre du Temple. Ce furent d’abord une ferme fortifiée puis une chapelle, terminée en 1147. Les marais environnants sont asséchés. On cultive le blé et la vigne, et l’on élève moutons et chevaux, bêtes solides que l’on envoie guerroyer en Terre sainte !

Ricarensis, qui donnera Richerenches, est le nom donné au lieu par le seigneur local Hugues de Bourbouton dont le souvenir subsiste dans une place du village.

Richerenches, qui s’enorgueillit du titre de Capitale de la truffe, possède bien sûr son musée, fermé en ces temps de covid. « Selon les années, il s’y échange de dix à trente tonnes de truffes, soit 30 % de la production nationale », indique le site de la commune. « Chaque année, le troisième dimanche de janvier, on célèbre dans l’église la messe dite « des truffes », cérémonie créée à la fin des années 1950 par le curé de la paroisse l’abbé Henri Michel-Reyne. Lors de cette messe (en provençal), des truffes sont données en offrande lors de la quête, puis une pesée et une vente aux enchères est organisée devant la mairie. »
Les ruelles du village et les placettes sont toutes chargées de sérénité. Poursuite de la promenade intra muros.

Avec la surprise de passages drôlement nommés… Le « trou du chien » et le « soustet des chevaliers »…

Hors les murs, maintenant, empruntons le Cours du midi…

Texte et photos : Marlen Sauvage