


A Hell-Bourg, le temps était exceptionnellement dégagé et nous en avons profité pour déambuler dans les rues de ce bout du monde incontournable, dont la rue principale cette fin d’après-midi se peuplait de quelques touristes.
Notre gîte assuré (le Relais des Gouverneurs, une très bonne adresse), nous filons jusqu’à la Maison Folio. Construite au XIXe siècle, celle-ci témoigne de l’époque coloniale, de ces cases de « changement d’air » qu’affectionnaient les familles riches de la côte… Dans son jardin tropical poussent toutes sortes de plantes aromatiques, médicinales, ainsi que de magnifiques orchidées, fougères et autres anthuriums.
Le lendemain, changement total de météo ! Un brouillard à couper au couteau, une pluie fine et pénétrante qui ne nous empêchèrent pas pour autant de visiter la ville, accompagnés d’un jeune guide au savoir éclectique, plein d’humour et de gentillesse, musicien, de surcroît…
MS
Si longtemps que je n’ai plus eu accès à ce blog ! Alors… je reprends le cours de mes balades à La Réunion, là où je les ai laissées… et bien que j’aie quitté l’île il y a 4 jours déjà. Deux ou trois jours après le passage du cyclone (Batsiraï, car un autre s’est pointé aujourd’hui), nous partions en direction de la Plaine des Cafres et de la Plaine des Palmistes, à l’intérieur des terres. Le sentier botanique de Notre-Dame-de-la-Paix était impraticable…
Nous en sommes restés à constater les dégâts, et avons poursuivi notre route jusqu’à la ville de la Plaine des Palmistes, déserte à l’heure de midi, non sans avoir traversé de beaux paysages bucoliques.
Plaine des Palmistes (qui doit son nom à une variété de palmier, le palmiste rouge, au cœur si délicieux que les arbres ont fini par disparaître pour ne subsister qu’en très petite quantité aujourd’hui) aucun restau ouvert, plus un plat à emporter au seul traiteur du coin, seul un Café des Arts où prendre un sandwich qui valait les meilleurs plats, parce que servi avec le sourire et l’accueil réunionnais. La Maison du Parc national était fermée, l’office de tourisme itou… Nous nous rabattons sur une bâtisse coloniale édifiée au début du XXe siècle par son propriétaire pour y séjourner au frais (nous sommes dans les Hauts), transformée au fil du temps en maison d’accueil pour enfants issus de milieux défavorisés. Le Domaine des Tourelles est aujourd’hui dédié à l’artisanat local, mais d’artisanat « péi », nous n’avons rien vu puisque là encore tout était fermé…
Notre destination du jour étant le cirque de Salazie et Hell-Bourg, nous voilà repartis sur les routes, longeant enfin l’océan Indien sur quelques kilomètres avant de nous enfoncer dans le cirque magnifique, aux multiples cascades et « voile de la mariée », au « pisse-en-l’air » qui nous a surpris au détour d’un virage, aux paysages tapissés de « brèdes chouchou »… Et je m’arrêterai là pour aujourd’hui…
Sur la route de l’est, nous admirons de part et d’autre les coulées de lave successives depuis 1986. Arrêt dans une anse superbe. Sous la pluie, l’océan ronfle et roule ses vagues contre les falaises.
Salazie qui devait être le moins beau des cirques s’avère particulièrement luxuriant, aux maisons chatoyantes. Il y a de l’eau ici et des cascades accueillantes malgré ciel couvert.
L’ascension est ardue ! Mais chaque virage est une récompense. Nous dormons à l’auberge-ferme du Grand Ilet où nous faisons la connaissance d’André et Lucile, de Marielle et Nicolas. Le matin, petite marche jusqu’au col des Bœufs pour admirer Mafate encore, la Nouvelle n’est pas loin mais nous n’irons pas.
Direction Hell Bourg, en passant par quelques sites indiqués dans le GDR (la mare à Martin, asséchée ! J’ai oublié les autres). Descente à l’hôtel des Cimes. Chambre n° 3 comme à la ferme précédente.
Cahiers et carnets – Des voyages – LR≠6
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