
Kamakura, Japon. Le quotidien d’une jeune femme écrivain public, héritière de la librairie de sa grand-mère.
Hatoko y retrouve les gestes et les interrogations de l’Aînée (ainsi nommée) elle aussi écrivain public, quant au choix de la calligraphie, la qualité du papier, de l’enveloppe, la couleur de l’encre et jusqu’au timbre qui doivent permettre de réaliser la lettre commandée. L’Aînée et sa sœur, la tante d’Hatoko, sont mortes mais revivent dans les pensées d’amour et de ressentiment que leur voue Hatoko. On se promène dans la ville de Kamakura aux multiples temples zen et sanctuaires shintô, au hasard des quatre saisons qui chapitrent le récit. On découvre des lettres de condoléances, de rupture, d’amour, remplies de poésie et de pudeur. C’est à la fois un hommage au métier d’écrivain public et aux Anciens, dépositaires de savoirs… et de secrets.
La papèterie Tsubaki, OGAWA Ito, éditions Picquier.
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako.
@Amélie J’ai trouvé qu’il s’y passait plein de choses de l’ordre de la rencontre… pas d’action, pas de suspense insoutenable, c’est sûr… et oui, assez contemplatif, de la littérature japonaise finalement ! Merci de ta fidélité !
C’est un roman très contemplatif… dans lequel il ne se passe pour ainsi dire rien ! Mais vraiment prenant au final (: Je suis content de le voir mis en avant ici !