
Une nouvelle d’un écrivain majeur du courant prolétarien au Japon, du début des années 1920 jusqu’aux années 30. Ecrite en prison, au cours de l’été 1923, La Prostituée parle d’exploitation, de misère sociale et de compassion, dans une société qui a usé tous les organismes, toutes les bonnes volontés. Il y est question de malheur, de détresse, d’indigence, mais aussi de solidarité et d’amitié. J’y ai vu comme en écho les crises de notre société inégalitaire et rude… C’est un tout petit livre que j’ai refermé une larme à l’œil comme le narrateur de cette triste histoire…
La Prostituée, Hayama Yoshiki
Traduction : Jean-Jacques Tschudin